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APPRIVOISER SES PEURS, POUR VIVRE PLUS LIBREMENT

Qu'est-ce que les peurs et comment s'en occuper

La peur, tout court

La peur est une émotion saine et normale, comme la joie, la tristesse et la colère. Sans y réfléchir, elle surgit pour nous signaler qu’il y a une menace ou un danger qui se pointe. C’est le signal d’alarme pour nous indiquer qu’on a besoin de se protéger physiquement et psychiquement.

La simple peur d’être abandonné, par exemple, peut déclencher l’alerte.

 

La peur – la « patate chaude »

Par peur de souffrir, la réaction instinctive face à nos peurs est de s’en débarrasser, en les tassant comme une « patate chaude ». Nous pouvons nous en défendre de différentes façons, en autres, les fuir, les rejeter et les juger.

Ce n’est qu’une illusion de croire qu’en niant ses peurs, elles s’en iront pour de bon. Tôt ou tard, elles referont surface. Rappelez-vous que la peur est la messagère d’un besoin insatisfait. Tant que le besoin n’est pas comblé, le rôle de la peur est de sonner l’alarme à nouveau.

 

Svp, ne pas nourrir les bêtes !

Une autre façon courante de se défendre de nos peurs est de les refouler et partir dans un imaginaire qui les grossit. À ce moment-là, l’imaginaire nourrit les peurs et elles prennent de l’ampleur, jusqu’à nous envahir.

Par conséquent, plus elles nous privent de notre liberté et nous éloignent de la satisfaction de nos besoins. 

 

Le drapeau blanc

Lever le drapeau blanc devant nos peurs, c’est d’arrêter la guerre contre soi-même. C’est enfin prendre le temps de s’arrêter pour les accueillir. En prenant le temps de les ressentir, les peurs sont démystifiées.

En les apprivoisant, nous nous ouvrons à la possibilité de satisfaire nos besoins et même récupérer notre liberté d’être.

Dépasser nos peurs demande effectivement d’accepter de vivre temporairement de l’inconfort. C’est l’entonnoir du processus par lequel nous devons passer, pour nous libérer de son emprise et passer à l’action.

 

Feu vert !

Le passage à l’action est nécessaire pour prendre soin de nos besoins. Le piège est d’attendre qu’il n’y ait plus de peur, pour le faire.

Dépasser ses peurs, c’est d’accepter de les ressentir et d’avancer avec elles. C’est prendre conscience qu’elles sont présentes, mais tout de même passer à l’action, tout en restant aligné vers nos besoins, nos buts et nos objectifs.

En fait, faire avec nos peurs est un acte de courage.

La carotte au bout du bâton, la liberté

Pourquoi se faire souffrir comme ça ? Parce que le dépassement de nos peurs rapporte gros !

La carotte au bout du bâton est une plus grande liberté d’être et d’agir, de confiance en soi, une meilleure estime de soi et plus encore. Ces acquisitions font l’effet boule de neige et nous propulsent vers le bonheur, le succès, le bien-être jusqu’à la réalisation de nous-mêmes !

 

Garder la cadence

La tentation de fuir et d’éviter les peurs reviendra assurément. Apprivoisez et dépasser ses peurs est un travail sur soi continuel. Il est important de garder la cadence pour conserver notre liberté.

 

Le mot de la fin

Résister aux peurs demande beaucoup d’énergie pour en fin de compte se retrouver à la case départ.
Choisir d’oser, c’est choisir de s’ouvrir aux possibilités qui mènent vers une plus grande liberté !

Bon courage !

Atelier « Apprivoisez vos peurs pour vivre plus librement » les 6 et 7 mai prochain à Gatineau

 

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